Boutures subversives, par Wei Wei
« Tu es prié de ne pas céder à la tentation de lire les ouvrages qualifiés d’herbes vénéneuses, car, dès la première louchée, ça y est, tu attraperas le virus… »
Une entrevue de Marie-Andrée Lamontagne
La culture numérique n’est pas l’avenir, elle est le présent. Cela posé, quelles sont les conséquences culturelles des bouleversements technologiques qu’elle induit? La technologie numérique peut-elle vraiment recueillir l’héritage culturel de l’humanité et l’enrichir, en dépit des ruptures qu’elle entraîne ? Quel imaginaire engendre-t-elle? À vrai dire, la tradition humaniste a si bien sa place dans l’espace numérique qu’elle pourrait permettre l’émergence d’un humanisme numérique. Telle est du moins l’hypothèse séduisante, ni technolâtre, ni technophobe, que formule l’essai de l’historien Milad Doueihi (Pour un humanisme numérique, Le Seuil, coll. «Bibliothèque du XXIe siècle», 2011). Je me suis récemment entretenue avec l’auteur, à la librairie Paulines, à Montréal. Ses propos sont passionnants, comme vous le constaterez en cliquant sur le lien ci-dessous. Il renvoie à notre entretien enregistré par la radio culturelle Internet, Radio-Spirale, née de la revue du même nom, et qui, fort obligeamment, nous a donné son accord pour le reprendre ici : https://radiospirale.org/capsule/pour-un-humanisme-numerique
© Marie-Andrée Lamontagne 2012
Marie-Andrée Lamontagne est écrivain, éditrice, journaliste et traductrice. Chez Leméac Éditeur, notamment, elle a publié un roman (Vert), un recueil de nouvelles (Entre-monde) et un récit (La méridienne). De 1998 à 2003, elle a dirigé les pages culturelles du quotidien québécois Le Devoir, où elle collabore encore à l’occasion. Elle prépare actuellement une biographie de la romancière et poète Anne Hébert (à paraître aux éditions du Boréal).
[Photo: Martine Doyon]
« Tu es prié de ne pas céder à la tentation de lire les ouvrages qualifiés d’herbes vénéneuses, car, dès la première louchée, ça y est, tu attraperas le virus… »
Le génie de la langue
Ou chronique de l’ignorance
Une chronique qui pose plus de questions qu’elle n’apporte de réponses, toutes nées de l’étonnement devant les ressources de la langue.
III. Par profits et pertes
Émile Martel est poète, traducteur, ancien diplomate, membre de l’Académie des lettres du Québec et président du Centre québécois du P.E.N. international.
Enfin un roman de Katherine Govier en français !
Un extrait de The Ghost Brush traduit par Sophie Legrand.